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La chirurgie maxillaire - L’angle mandibulaire
Il s'agit de l'angle formé par le bord arrière et inférieur de la mâchoire inférieure.
Réduction de l’angle mandibulaire ou gonioplastie réductive
La forme des angles de la mâchoire inférieure a un impact significatif sur le visage. Plus les angles sont saillants ou carrés, plus les traits sont masculins. Lorsque ces angles sont trop saillants, la largeur de la mâchoire inférieure peut être disproportionnée par rapport au reste du visage. Cela peut donner un visage carré et constituer une bonne motivation pour procéder à une adaptation esthétique des angles maxillaires, mieux connue sous le nom de gonioplastie. Parfois, nous effectuons également un décorticage de la zone, lors duquel nous rabotons la couche externe de l’os angulaire. Dans certains cas, nous enlevons la partie interne du muscle masséter (muscle masticateur) ou nous utilisons des injections de botox (50 UI) pour favoriser l’involution du muscle en conjonction avec l’enlèvement osseux.
Augmentation des angles mandibulaires
Chez ces patients, la phase de préparation est très détaillée. Les indications de cette opération sont principalement l’infection et les traumatismes. Le Dr Defrancq estime que les analyses en 3D et les modèles stéréolithographiques sont essentiels pendant la préparation. Nous commençons par la construction en cire de l’angle de la mâchoire, guidée par l’analyse en 3D, directement sur le modèle stéréolithographique (copie en plastique de votre propre mâchoire). Le matériau final implanté est le PEEP ou la résine orthopédique (Palacos).
Sur la réplique en plastique de la mâchoire (modèle stéréolithographique), l'angle est tout d'abord fabriqué par le chirurgien, à partir de cire d'abeille (1). Il est ensuite transformé en résine (2) dans le laboratoire. Un négatif de ces angles mandibulaire est fabriqué en silicone souple et ensuite stérilisé (3). Ce boîtier en silicone stérile sera ensuite rempli de résine orthopédique classique, pendant l’opération (4).
Instructions postopératoires et questions fréquemment posées.
L’implant en silicone constitue-t-il une alternative acceptable ?
Les implants en silicone sont plutôt mous et élastiques. La difficulté est de les fixer correctement au bon endroit et de les maintenir en place au fil du temps. Cela rend les résultats imprévisibles.
Des complications esthétiques sont-elles possibles ?
Si la boucle musculaire autour du bord inférieur de la mâchoire (sling pterygo-masséter) est détachée et glisse vers le haut, une déchirure musculaire se produit, car il n’y a plus d’adhérence à l’os. Le muscle peut alors former une boule au-dessus de l’implant.
Quand est-il indiqué d’utiliser un implant en résine orthopédique et en PEEK (poly-éthylène-éthylène-cétone) ?
Il s'agit d’une question de coût, de complexité et de préférence du chirurgien. La résine orthopédique est plus artificielle et nécessite un travail plus intense du chirurgien, mais elle peut éventuellement être fournie à la moitié du prix d'un implant en PEEK. Celui-ci est confectionné entièrement par guidage informatique, dans une entreprise externe. Il est plus facile pour le chirurgien de disposer d'un modèle stéréolithographique et de l’utiliser comme modèle de travail, étant donné que ce modèle est une réplique exacte de votre propre mâchoire, sur tous les plans. Tout est entièrement informatisé lors de la production du PEEK par analyse en 3D, de sorte que les images vont devoir être envoyées et renvoyées à la société, jusqu'à la fabrication correcte du modèle final.



